Les imprévus font partie de la vie. Divers aléas peuvent arriver au moment de rembourser un prêt immobilier. Un licenciement, le départ à la retraite ou un autre problème fait qu’il est difficile de couvrir les mensualités correctement. La souscription à une assurance emprunteur permet d’anticiper ces empêchements. C’est à la compagnie tierce de payer les dettes restantes. Sur le papier, ce système paraît parfait, mais vous devez tout de même faire preuve de vigilance. Voici trois vérités sur les assurances de prêt que vous devriez connaître.
La banque impose une assurance emprunteur
Au moment de vous présenter le contrat de prêt, la banque a tendance à vous faire croire que l’assurance emprunteur est obligatoire. C’est faux ! Aucune loi n’appuie cette pratique. Cette précaution reste facultative, mais le banquier peut aussi vous refuser un crédit si vous dites non à cette couverture. Depuis 2010, la législation française a fait une certaine avancée. La Loi Lagarde permet aux emprunteurs de souscrire à l’assurance de leur choix lors d’un prêt bancaire. Le taux de la cotisation mensuelle varie en effet d’une compagnie à une autre. Cependant, ce n’est pas le seul critère de choix. En effet, ce sont les garanties qui font la différence. Pour convaincre votre banquier, vous pouvez faire une petite comparaison entre différentes offres d’assurance emprunteur. Une récente enquête a mis en évidence que les couvertures proposées par les compagnies partenaires des banques ne sont pas les meilleures qui soient. Cette étude de Magnolia Web Assurances a montré que les emprunteurs savent pertinemment que les conditions ne leur conviennent pas. Toutefois, seuls 40 % d’entre eux font valoir leur droit de choisir librement leur assurance emprunteur. La solution est de se rapprocher d’un courtier en crédit lors d’une recherche de prêt bancaire. Les courtiers, comme ce courtier à Bourges, peuvent vous orienter vers la meilleure offre financière. Il peuvent aussi vous guider vers l’offre d’assurance emprunteur.
Bien choisir parmi la multitude d’assureurs
Un bon nombre de compagnies proposent une assurance emprunteur. Certaines d’entre elles sont déjà en partenariat avec les banques. D’autres se tiennent juste à disposition des emprunteurs qui se tournent vers elles. Dans tous les cas, plusieurs sortes de contrats sont proposées. Ils ont leurs avantages respectifs. De manière générale, le contrat individuel d’assurance emprunteur est plus judicieux financièrement. Appuyé par la loi Lagarde 2010-737, ce dispositif coûte moins cher qu’une offre mutualisée à laquelle les clients d’une banque se soumettent. Retenez cependant qu’il vaut mieux payer une cotisation mensuelle plus importante pour bénéficier d’une couverture plus effective.
Penchez-vous sur les risques couverts par l’assurance emprunteur. Habituellement, la compagnie paie les dettes restantes si le souscripteur décède ou devient invalide. C’est à peu près le seul point commun entre les différentes offres. Pour en avoir le cœur net, lisez attentivement les conditions générales pour savoir si les événements inattendus sont exclus. Il se peut que l’assureur refuse de payer dans le cas d’une maladie non objectivable. Ce terme indique les pathologies d’ordre psychique. Les emprunteurs souffrants de mal de dos et qui ne peuvent plus travailler sont aussi exclus.
Changement d’assureur possible en cours de remboursement
L’assurance emprunteur fait l’objet d’un cadre légal assez strict dans l’Hexagone. Grâce à la Loi Bourquin, les souscrits aux prêts bancaires peuvent changer de contrat tous les ans. Pour cause, l’accord est à renouveler annuellement. Pour ne plus le renouveler, l’emprunteur doit aviser la compagnie d’assurance deux mois avant le renouvellement. Pour que la résiliation soit effective, il faut envoyer par courrier recommandé une lettre. Cette requête s’accompagne généralement de preuve d’une nouvelle assurance emprunteur, notamment le certificat d’adhésion. Il faut que les couvertures soient au moins équivalentes à celles du précédent contrat. Pour ceux qui ont souscrit à une assurance proposée par la banque, il faut procéder selon la loi Hamon. Cette disposition légale leur donne la possibilité de changer d’assureur à la fin du contrat annuel. Il se peut toutefois que des clauses contraires soient stipulées dans le contrat initial. Pour convaincre la banque accepte la nouvelle couverture, il faut exposer la différence au niveau des garanties. Une bonne assurance ne devrait pas exclure les pathologies courantes. Les accidents invalidants dus à la pratique de certains sports peuvent aussi faire l’objet d’exclusion. Puis, il y a le point sur la limite d’âge. Certaines compagnies font payer plus cher aux emprunteurs plus âgés.