Placer son argent permet en quelque sorte de le conserver tout en ayant la possibilité de le faire fructifier. Cela comporte cependant des risques qui peuvent entraîner un déficit au lieu d’un gain. Dans le contexte actuel où le taux d’inflation est élevé, il ne reste que peu de solutions pour placer son argent en toute sécurité.
Les solutions d’épargne
Parmi les solutions les plus sures pour placer son argent figurent les livrets bancaires dont le livret A, le LDDS et le LEP. Le livret A est une solution d’épargne réglementée par l’État dont les intérêts sont exonérés d’impôts sur le revenu et de prélèvements sociaux. Son taux actuel est de 0,75 % si l’inflation enregistrée est à 1,2 %, mais il reste malgré tout sécuritaire. Il en est de même pour le LDDS ou Livret de Développement Durable et Solidaire dont le taux est de 0,75 % depuis le 1er août 2015. Le LEP ou Livret d’Épargne Populaire n’est quant à lui accessible que sous certaines conditions. En tant que plan d’épargne défiscalisé, il présente plus d’avantages. Son taux est monté à 1,25 % en 2015. Si vous en bénéficiez, vous aurez la possibilité d’optimiser vos placements en livret A et LDDS.
L’investissement sage
Le PEL ou Plan d’épargne logement est un placement qui vous permettra d’atteindre une somme de 30 000 ou 40 000 € en seulement quelques années. Ce plan sert en général à investir en vue d’effectuer un achat immobilier. Le placement doit durer au minimum 4 ans, au risque de recevoir une pénalité. En dessous de 12 ans, il est exonéré d’impôt, mais doit s’acquitter de prélèvements sociaux. Par ailleurs, il offre un taux de rémunération brute de 1 % depuis le 1er août 2016. Il est donc nécessaire de placer suffisamment tout en le combinant avec d’autres plans d’épargne pour en tirer plus d’avantages. Ouvrir un compte épargne logement ou CEL sera par exemple possible, mais uniquement dans la même banque que votre PEL. Le CEL ainsi que les comptes à termes, les livrets défiscalisés ou encore les Sicav monétaires sont cependant beaucoup moins rentables.
Économiser avec une assurance vie
Une assurance vie est un contrat flexible et dispose d’avantages fiscaux intéressants. En effet, seuls les prélèvements sociaux sont obligatoires et l’imposition n’a lieu que lorsque vous effectuez un retrait. De plus, dans le cas d’un rachat partiel effectué sur le contrat, vous bénéficierez d’une taxation dégressive proportionnelle à la durée du contrat. Avec un compte initial de quelques centaines d’euros, il n’y a pas de versements programmés. Vous pouvez en effectuer ponctuellement ou de manière régulière selon votre possibilité ou les termes de votre contrat. Dans le cas d’un dépôt initial conséquent, il est possible de n’effectuer aucun versement au cours de l’année qui s’en suit. Par ailleurs, les contrats varient selon les fournisseurs d’assurances, et il convient dans ce cas de comparer dans les détails toutes les offres avant d’y souscrire. Sachez également que le taux de rémunération des contrats modernes ne présente pas de taux flatteurs. Mais en respectant les conditions particulières et générales de votre contrat, vous pouvez atteindre une rémunération de 2 % nette par an. Ainsi en fonction des conditions, il est possible de retirer jusqu’à 4 600 € de gains sans avoir à payer d’impôts. Pour un couple, ce montant peut même s’élever jusqu’à 9 200 €.