Voir sa copropriété gérée par un syndic est certes pratique, mais peut occasionner des désagréments : des frais supplémentaires, des changements d’honoraires trop fréquents ou même une double rémunération pour une prestation unique. Ces opérations poussent les copropriétaires à changer de syndic. Cependant, une telle décision ne se décide pas du jour au lendemain, mais demande beaucoup de préparation.
Informer les copropriétaires
Dans le cas où un des copropriétaires est insatisfait des prestations du syndic, il doit en informer les autres copropriétaires de l’immeuble de sa volonté de changer de syndic. Il appartient donc à l’assemblée de statuer sur le changement ou pas de syndic. Mettre en avant les manquements ou les abus du syndic actuel constitue une bonne argumentation qui peut influer la décision de l’assemblée. Valoriser les avantages possibles en optant pour le changement de syndic est aussi un point à ne pas négliger.
S’informer sur les offres sur le marché
Avant tout, il faut savoir que le choix d’un syndic doit se faire suivant les besoins des copropriétaires. Pour changer de syndic, il faut introduire dans les critères de sélection les manquements du syndic actuel. C’est à partir de ces deux éléments que le choix devra se tracer. Le meilleur moyen pour trouver un nouveau syndic c’est de faire jouer la concurrence. Présenter un comparatif aux copropriétaires est fortement recommandé avant d’inscrire le syndic concurrent dans la convocation de l’Association Générale.
Inscrire le changement de syndic à l’ordre de jour de l’AG
C’est une étape incontournable et cruciale. En effet, le syndicat des copropriétaires ne délibère que sur des sujets figurant dans l’ordre du jour de l’AG. Pour ce faire, tout copropriétaire peut en faire la demande en lui adressant une lettre recommandée avec accusé de réception en veillant à joindre le contrat de syndic. Pour être élu, le nouveau syndic doit avoir au moins la moitié des voix de l’assemblée selon la loi du 10 juillet 1965. Dans le cas où aucun syndic n’obtient la moitié des votes, deux possibilités s’ouvrent. Une nouvelle assemblée est convoquée si aucun des candidats n’a obtenu 1/3 des voix. Mais, si un des candidats a obtenu 1/3 des votes, l’assemblée peut procéder immédiatement à un second vote. C’est le candidat qui aura obtenu la majorité des copropriétaires présents ou représentés qui remportera le vote.