Il est indéniable de reconnaitre que les solutions qui permettent d’accéder à des prêts pour l’acquisition des biens neufs, boostent le marché de l’immobilier. Si le PTZ est une solution bénéfique pour les primo-ascendants, qu’en est-il de la solution éco du PTZ. Voyons les résultats de ces deux solutions et leurs impacts sur le marché de l’immobilier.
Impact du prêt à taux zéro sur le marché de l’immobilier
Le PTZ est une solution qui permet au ménage visant l’accession sociale de jouir d’une exonération d’intérêt sur un crédit immobilier. 1 demandeur de crédit sur deux a pu bénéficier de cette solution soit quelques 72 000 bénéficiaires rien qu’en 2015. Il est possible dans ce cas, d’acquérir un bien neuf ou de l’ancien. Pour ce dernier par contre, il est nécessaire que la valeur des travaux à faire ne dépasse pas les 25 % du prix d’achat du bien. Actuellement, l’accès à des biens anciens à renouveler pour qu’ils soient aux normes environnementales constitue 20% du nombre total des bénéficiaires du PTZ. Un taux qui a nettement augmenté si en 2015, il ne constituait que 3 % maximum. Aujourd’hui, pour un achat moyen de 194 000 euros, le PTZ permet un emprunt de 37 000 euros pour aider l’acquéreur dans son achat. Ce qui motive grandement les consommateurs qui sont surtout, les ménages à revenu moyen.
La solution eco-PTZ
L’éco-PTZ ou l’éco-prêt à taux zéro est l’une des mesures phare du Grenelle de l’environnement. Elle permet, selon le ministre de l’écologie, de doubler le chiffre d’affaires de la rénovation de logement. Selon les spécialistes, cette solution a permis de faire augmenter le chiffre d’affaires sur les logements éco qui était de 9 milliards et qui est arrivé jusqu’à 13 milliards rien qu’en 2013. C’est un chiffre qui continue d’augmenter, par ailleurs. L’éco-PTZ est destiné à aider les particuliers dans leurs travaux d’isolation de leurs logements dans une optique d’économie d’énergie. Le cout de cette opération pour l’Etat serait de 1.4 milliards d’euros par an pour 400 000 logements rénovés en 2013. Il permet ainsi de financer jusqu’à 30 000 euros de travaux pour un remboursement étalé sur 10 ans avec une possibilité d’extension de 15 ans. Cela, sous réserve d’acceptation de la banque. Et afin d’assurer la communication autour de cette mesure, 20 millions d’euros seront alloués pour une campagne publicitaire.