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Les principaux types de banque et la spécificité de la banque coopérative

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La différence entre les caractéristiques des deux types principaux de banques est que les banques SHV tentent de maximiser autant que possible le profit par actionnaire tandis que les banques STV, poursuivent un double objectif qui est, d’abord, la satisfaction de l’intérêt commun des membres-clients et ensuite la réalisation du profit afin d’accroitre la capacité à prêter. Les banques coopératives et les banques d’épargne font partie de la catégorie des banques STV. Au sein des banques coopératives, l’importance accordée à chaque objectif est différent.

Le bien-être de la collectivité prime sur la maximisation du profit étant donné qu’elle nécessite une base suffisante pour atteindre ces objectifs. Ce sont des firmes économiques privées. Lorsque sur un même marché, on retrouve différentes types d’entreprises concurrentielles, les coopératives sont celles qui permettent d’organiser l’activité économique. La banque coopérative a comme objectif la maximisation de la richesse de l’actionnaire et l’investissement massif dans des actifs sous-évalués dans l’espoir de voir leur prix corrigé et de réaliser des marges bénéficiaires. Les actionnaires disposent de la valeur ajoutée créée par la banque sous la forme de dividendes ou sous la forme d’une hausse de la cote de l’action en cas de mise en réserve. Ceci est, dans la plupart des cas, la raison du conflit d’intérêt qui existe entre les propriétaires (actionnaires) et les dirigeants de la banque. Par ailleurs, pour les banques coopératives, la valeur ajoutée est, en général, totalement réinvestie pour améliorer la qualité des produits offerts, ou est, dans de rares cas, rendue aux membres-clients sous forme de dividendes.

La particularité de la banque coopérative dans différentes régions européennes

Nous allons nous focaliser, à présent, sur l’hétérogénéité des banques coopératives à travers l’Europe, et nous tâcherons de dresser le cadre légal mis en place par différents Etats quant au fonctionnement des banques coopératives. Dans certains cas, ces dernières ne sont pas réellement prises en compte lors du calcul de la stabilité du secteur financier, ni dans celui de stabilité du système financier du FMI et des banques centrales. En Allemagne, une législation fondamentale a été mise en place pour encadrer cette activité. Dans d’autres pays, par ailleurs, comme la Belgique, la France, l’Italie, etc. il n’y a pas de législation spécifique aux banques coopératives, il reste que celles-ci doivent se conformer à d’autres législations de droit commun telles que le code civil, ou encore le code de commerce. Pour certains autres pays, comme la Norvège et le Danemark, il n’y a pas de cadre légal qui encadre le fonctionnement des banques coopératives, pas même des règles de droit commun qui s’y appliqueraient. Ces points de divergences sont la source de la faible production de normes au niveau européen. Il existe, en outre, de nombreuses barrières qui empêchent une meilleure coordination et uniformisation des normes en la matière. Une réponse parmi d’autres à ces problèmes a été la mise en place de la Société Coopérative Européenne en 2006, facilitant les activités coopératives entre pays de l’Union Européenne. Son but ultime étant de permettre les banques coopératives européennes d’agir en uniformité.

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