Les travaux de maçonnerie entraînent de nombreux risques professionnels qui peuvent causer des accidents graves et parfois mortels. Ils nécessitent souvent un reclassement qui oblige le maçon à restreindre ou cesser son activité. Découvrons dans cet article les causes de ces accidents et les mesures de sécurité qu’il faut prendre.
Les risques dans le métier de la maçonnerie
Le maçon est constamment exposé à des risques professionnels liés à ses travaux. D’abord, il y a les risques liés au déplacement sur des sols inégaux, mal éclairé ou comportant des vides. Il y a les risques liés à l’utilisation des machines ou engins qui peuvent engendrer des blessures, des fractures et des entorses. Beaucoup de maçons sont victimes de coupures, d’écrasements des membres et de corps étrangers dans les yeux. Les manutentions de charges lourdes peuvent entraîner des troubles musculo-squelettiques, des lésions articulaires et des lombalgies. Puis, les travaux en hauteur augmentent les risques de chute depuis les plateformes. Quand le maçon travaille en extérieur, il est exposé aux intempéries comme le froid, la chaleur, la pluie, le gel, l’orage et les vents. Il est également exposé aux rayons ultraviolets qui peuvent engendrer de l’érythème solaire ou des cancers de la peau. Par ailleurs, les risques chimiques ne sont pas moindres comme la toxicité cutanée (dermites d’irritation ou dermites allergiques) engendrée par le ciment. Divers produits comme les huiles de décoffrage causent des risques respiratoires comme les bronchites, l’asthme et les pneumopathies huileuses. Puis, il y a les composés organiques volatils ou COV dans les solvants organiques qui sont très néfastes pour la santé. Dans le cas des travaux de démolition, le maçon peut être exposé à la silice et à l’amiante.
Quelles sont les mesures de protection ?
Les mesures de prévention des risques sont nombreuses comme la bonne organisation du chantier, la sécurisation des installations de travail en hauteur, les aides à la manutention, le choix des produits, la formation à la sécurité et le port de protections individuelles. Sur ce dernier point, on insiste sur la protection offerte à chaque maçon sur le chantier. La mise en place de protections collectives peut ne pas suffire dans certains cas. Le maçon doit donc porter un casque de chantier intégral pour se protéger des chutes d’objets ou de chocs. Il faut porter des lunettes de protection anti-UV et résistantes en cas d’utilisation d’équipements comme les meuleuses et les disqueuses. Ensuite, il faut porter des protections auditives à cause des bruits engendrés par les différents engins et machines utilisés sur le chantier. Il faut porter un masque anti-poussière pour se protéger lors des travaux de plâtre, de découpe, de tronçonnage et de démolition. Puis, il doit porter des bottes ou des chaussures de sécurité pour se protéger les pieds en cas de chute d’objets. Les chaussures de sécurité qu’il est possible d’acquérir sur oxwork.com permettent également de maintenir l’équilibre sur des sols glissants et irréguliers. Il est important d’enfiler aussi des gants imperméables en néoprène ou en nitrile remontant sur les avant-bras pour éviter le risque de sudation ou de macération. Les genouillères sont très importantes si le maçon ne porte pas déjà un pantalon à genouillère pour les travaux au sol. Après, on doit porter un vêtement de travail adapté aux travaux du bâtiment et aux conditions climatiques. Enfin, il faut un vêtement de travail de signalisation à haute visibilité lorsque le maçon travaille près d’une voie publique.