Si l’hypothèque est la garantie la plus courante pour obtenir un crédit immobilier, la caution s’avère également être l’outil idéal pour réduire ses frais. En effet, contrairement à une hypothèque, la constitution d’une caution ne nécessite pas l’appel à un notaire. Les charges inhérentes à la caution sont peu par rapport aux autres garanties, ce qui en fait la garantie idéale. Mais il y a quelques considérations à ne pas oublier pour profiter de la caution.
Moins de frais généré par la caution
Une hypothèque implique des frais de notaires, mais également des taxes et droits d’enregistrements qui, additionnés entre eux, peuvent être assez élevés. L’inscription aux bureaux des hypothèques génère également des frais supplémentaires, ainsi que la radiation des hypothèques. Ces charges n’existent pas avec une caution. La caution est généralement un établissement spécialisé. Vous versez un montant périodiquement dans une caisse qui servira à payer la banque en cas de défaillance. Il faut savoir que la majeure partie de cette caisse vous sera reversée à la fin de votre prêt, après avoir payé la banque. Mais la caution n’est pas gratuite. L’établissement se fait rémunéré par commission.
Comment obtenir l’aval d’une caution ?
Il ne faut pas oublier que le cautionnement est un contrat. Il faut donc obtenir l’aval de la caution, ce qui n’est pas toujours gagné. D’abord, les organismes se tournent vers l’antécédent et l’historique financier du demandeur. Aucun établissement ne voudra cautionner un mauvais payeur. Il vaut mieux réduire les prêts de consommation pour augmenter ses chances, comme il est également préférable de ne pas être fiché FCIP. L’existence d’un crédit en cours réduit vos capacités de remboursement, ce qui fait reculer les organismes de cautionnement. Le mieux reste une situation financière saine et des revenus stables. Le demandeur aura surtout intérêt à souscrire une assurance prêt immobilier.
