Déjà dans le rouge vers le quatrième trimestre de l’année 2019, l’avenir du marché de l’immobilier est aujourd’hui incertain. En effet, si certaines zones seront touchées par une baisse de prix, les maisons avec jardin se situant aux périphériques seront de plus en plus demandées.
D’une manière plus globale, cette pandémie marque un tournant pour le marché de l’immobilier.
Les impacts à court terme
Dans les mois à venir, on observera :
• Une baisse de la croissance du marché de l’immobilier.
• Une chute de l’économie internationale qui touchera plus particulièrement le tourisme, le transport et l’industrie, dont les entreprises de construction.
La BCE a déjà lancé un plan pour le redressement de l’économie mondiale. Celui-ci profitera très certainement à l’Europe.
Les impacts sur le long terme
Sur le long terme, on aura :
• Une réévaluation du modèle actuel de mondialisation qui est trop interdépendant
• Une meilleure prise en compte des risques environnementaux, sociaux, et ceux liés à la gouvernance lors des études des projets d’investissement.
Le marché immobilier français
Il est aujourd’hui difficile de donner des valeurs exactes concernant la baisse du marché de l’immobilier en France. Elle dépendra de plusieurs paramètres, comme la durée de cette pandémie, ou encore l’intensité de la contamination. Actuellement, tous les secteurs de l’immobilier français sont paralysés. Plus de 90 % des constructions sont à l’arrêt. De plus, avec la suspension des élections communales, il est impossible de faire une demande de permis de construire. S’il est difficile pour les entreprises de relancer leurs activités et ainsi faire des nouvelles demandes de construction, les ménages sont plus avantageux, grâce notamment à la mise en place des congés partiels.
Il est plus difficile d’estimer l’impact de la crise sur l’immobilier locatif car celui-ci est totalement dépendant de plusieurs paramètres complexes.