Comme tous les marchés de fluctuation, le marché de l’immobilier n’a pas été épargné par la crise économique. Les dernières statistiques étaient peu favorables puisqu’on notait un recul des achats, et un nombre grandissant de vendeurs. Mais, depuis peu, il semblerait que la situation s’arrange.
Le marché du logement en général
Tout d’abord, le marché de l’immobilier apparaît plus solide que les prévisions ce qui rassurent aussi bien les gros investisseurs tels que les banques ou les particuliers. De surcroit, la baisse des prix est un argument qui intéresse cette dernière clientèle. Signe que le marché est résistant, selon les promoteurs, la baisse du prix moyen des habitats neufs a été un peu moins marquée en ce début d’année. L’apport personnel de ceux voulant acquérir un logement neuf ayant diminué moins fortement. De surcroit, l’INSEE souligne que les moyens de financement consacrés aux achats de logements neufs continueraient de se replier, mais dans des proportions moindres que prévue.
Un marché de plus en plus apprécié
La crise touche beaucoup de secteur, mais s’il y a un secteur qui ne soit pas concerné, c’est bien le secteur du « bio ». Il concerne tout d’abord le domaine de l’alimentaire qui s’accapare 1.6 milliards d’euros du chiffre d’affaires total rien que sur l’année 2005, selon l’ADEME. Il s’est tout naturellement étendu à d’autres domaines comme l’énergie et le bâtiment, entre autres. Et la tendance n’est pas prête de s’arrêter puisque, selon un rapport diffusé lors de l’assemblée générale de l’ONU, le marché des produits et des services « vert » devrait doubler dans l es 10 ans à venir. Il devrait ainsi passer de 1 370 milliards de dollars par an en 2008, à 2 740 milliards par an en 2020. À plus ou moins long terme, les appartements et maisons HQE vont avoir une cote grandissante auprès de la population. En témoigne les prévisions de ventes de la part des promoteurs immobiliers avec des perspectives prévues autour de +10% sur le nombre d’habitations construite par an. Les raisons de cette affirmation sont les suivantes. Tout d’abord, il y a les aides de la part de l’Etat qui prennent la forme de l’Écoprovilège. Il existe également une meilleure Information sur les produits et l’impact sur l’environnement. Et enfin, on peut percevoir un grand changement des mentalités.